Voila nous y voila… Premier grand voyage…et grand dépaysement…Si voyager aujourd’hui est monnaie courante, à cette époque début des voyages à bas prix, la découverte était au rendez vous…
C’est sur un tarmac surchauffé aux odeurs de kérosène que la république dominicaine nous saisit.
Punta cana nous accueille sur son aéroport à l’architecture moderne, à la charpente de bois et coiffée de feuilles de palmes. Le dépaysement est total bien que très touristique. Vu l’heure tardive, impossible de voir quoi que ce soit à travers les vitres fumées du car qui nous transporte à l’hôtel. Ce n’est que le lendemain que nous pouvons admirer de la chambre le paysage si attendu de cette ile lointaine des caraïbes
L’accueil à l’hôtel est sympathique. Déjà, la veille, les animateurs nous avaient reçu avec cocktails et chants à la sortie du car. A vrai dire un peu déboussolés, pauvres touristes débarquant et fatigués de 7 heures d’avion, nous étions un peu à côté de la plaque. Mais, après une bonne nuit, nous étions prêt à profiter d’une bonne semaine de repos bien mérité. Petit déjeuner copieux au bord de la piscine, température parfaite, le séjour démarrait de bon augure.
Si la plage de Bavaro à Punta Cana reste une plage magnifique, elle est malgré tout dénaturée par l’alignement des hôtels à touristes. L’eau est magnifique, le sable est beau et les vendeurs de babioles en tout genre sont là. Si vous recherchiez de l’authentique c’est raté. Mais ne faisons pas les difficiles nous sommes venus pour nous reposer et profitez du soleil en février.
Après la bronzette, les baignades, les cocktails, les marches le long de la plage rythmées et accompagnées par les vendeurs de tableaux et de bijoux, l’envie de découvrir l’envers du décor nous démange. Il est temps d’aller voir la population et la vie d’ici.
En s’écartant des chemins battus, on découvre rapidement la réalité de la situation locale. Pas besoin d’aller bien loin pour découvrir les terrains vagues jonchés d’ordures et les policiers alignés tous les 300 mètres en retrait des plages. Les touristes sont gentiment priés, de rester sur la plage et les autochtones de rester chez eux. Chacun chez soi et tout se passera bien. On a donc forcé un peu les bonnes manières et visité les alentours.
La conception des toits en palmes revient à la mode avec les parasols des hôtels et resorts de la côte et le renouveau de l’habitat traditionnel des villages touristiques. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce type de toit en feuilles de palmes très rigides est très résistant et parfaitement étanche.
Ces villages côtiers palpitant de vie sont, avant tout, fait pour accueillir les touristes des plages. La langouste grillée est la reine des restaurants et les boutiques de souvenirs et de tableaux sont légions. Si la plupart des constructions sont soit des bâtiments touristiques ou des cabanes de tôles, certains bâtiments ont gardé une architecture traditionnelle.
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